Informations complémentaires
Dimensions | 13,5 × 21 cm |
---|---|
Auteur | |
Pages | 152 |
EAN | 9782369930679 |
17,00 €
Toutes les sources critiques de l’œuvre poétique de Gérard Blua se retrouvent unanimes sur l’origine du fond et de la forme de ce que Valeriu Stancu, dans sa présentation de l’auteur, appelle « la mission-vocation du créateur ». La mort tragique du père en est incontestablement le pôle essentiel.
C’est le 20 janvier 1965 que l’étudiant en lettres anciennes et philosophie, tout en se plongeant
dans les écrits de Jacques Prévert (qu’il reconnaît comme son Maître étalon de la poésie), bascule dans le réel de la vie : la mort.
Celle qui guide les pas des humains sur un chemin d’existence qui n’est que la scène d’une éternelle tragédie grecque. Ce jour-là, Gérard Blua écrit un texte, « Flash », qui condense l’agonie du père et sa terrible découverte : les mensonges de la vie. Dans les quinze jours qui suivent, il couche sur le papier ce qu’il considère désormais comme son premier recueil poétique : « Être Moi », qui plonge dans les méandres du vivre mort. Et lorsqu’il aura l’âge du père à sa disparition, quarante-cinq ans, il nous offrira « Amniotiques », ce cri magnifique poussé devant le vide qui sera désormais le reste de son existence.
Ce sont ces trois textes, dans leur ordre chronologique, qui sont offerts à votre lecture, « Flash » trouvant ici sa première publication, puisqu’il est resté cinquante-cinq ans dans l’ombre de la discrétion de l’auteur.
Trois textes qui, si besoin était encore, expriment la présence indéniable de Gérard Blua dans la mémoire poétique contemporaine
Dimensions | 13,5 × 21 cm |
---|---|
Auteur | |
Pages | 152 |
EAN | 9782369930679 |